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Sports and More

Basée essentiellement sur le Football et la NBA, ce blog vise également à traiter des grands évènements des autres sport. En traitant du terrain, mais aussi - et peut être avant tout - de ce qui l'entoure.


Espagne - France : Les notes

Publié par Jean Doulorni sur 17 Octobre 2012, 12:24pm

Catégories : #edf, #france, #espagne, #lloris, #matuidi, #evra, #ribery, #menez, #benzema

Espagne - France : Les notes
Lloris (8) : Décisif sur le pénalty, il permet aux bleus de rester dans le match. Sans cet arrêt, le match était sans doute terminé. Bien qu’un peu court sur le but de Sergio Ramos, il est laissé bien seul par sa défense. Il se signalera également en seconde période sur une très belle double parade.

Debuchy (6) : Mis en difficulté d’entrée, et régulièrement pressé par plusieurs adversaires, il n’a cessé de rendre le ballon à l’adversaire du soir. Subissant beaucoup de fautes, sans pour autant qu’elles soient toujours sifflées, il a peu à peu pris le dessus notamment sur Jordi Alba notamment concernant l’impact physique. Plus sérieux et simple dans la relance, il a aidé à ressortir le ballon plus proprement en seconde période.

Koscielny (6) : S’il n’intervient pas au ralenti sur l’action entrainant le penalty, son match est parfait. Très bon dans la lecture du jeu, il s’est même permis, lorsque la pression était moindre, de relancer proprement, bien aidé il est vrai par des milieux plus disponibles en seconde période. Sûr de sa force, le londonien a été jusqu’à remonter le ballon balle au pied lorsque les ibériques éprouvaient des difficultés physiques entrainant un remplacement moins précis.

Sakho (5) : Dans un match où le marquage individuel n’est pas la priorité, mais où le défenseur central doit sentir le jeu et être efficient prioritairement dans son placement et dans ses interceptions le rôle du parisien apparaissait compliqué. Il s’en est néanmoins bien sorti, bien soutenu par un Gonalons précieux. On notera son tacle décisif sur une incursion de Fabregas plein axe en début de match, mais également sa faut de marquage coupable sur le but du défenseur espagnol.

Evra (7) : Cela devait être son jumeau. On n’a pas reconnu Evra, ou plutôt si, mais celui de la Ligue des Champions 2004. Concentré et plein d’envie, enfin axé sur sa propre tâche plutôt que celle de ses partenaires, le capitaine mancunien a été précieux en défense mais également dans les sorties de balle rapides en seconde période grâce à une complicité retrouvé avec Ribery et un abattement royal de Matuidi au milieu du terrain. C’est d’ailleurs par son intermédiaire, sur un énième ballon récupéré que la France parviendra à arracher le point du match nul.

Gonalons (5) : Placé en sentinelle devant la défense, il a été précieux en coupant les incursions entre les deux lignes. En difficulté face au pressing de la Roja il s’est néanmoins appliqué à ne pas commettre d’erreur. Sans pour autant être brillant, un match plutôt propre du jeune lyonnais. Remplacé par Valbuena (7) à une demi-heure du terme, qui a tout de suite offert davantage de solutions dans la relance par ses décrochages réguliers et sa qualité de changement d’aile et de renversement de jeu. La qualité de ses appuis a énormément fatigué les milieux espagnols (qui ont dû découvrir qu’on pouvait être plus petit qu’eux). Il véritablement changé la phase du match en apportant un second souffle à l’équipe.

Cabaye (6) : Celui qui a progressivement acquis une place de titulaire indiscutable a connu comme de nombreux coéquipiers une entame compliqué, incapable de se libérer du pressing, il n’a pas servi de relai lorsque l’équipe de France cherchait à remonter le bloc. Peu aidé par le manque de solution, il n’a que peu existé offensivement durant l’ensemble de la rencontre. Positionné devant la défense à l’heure de jeu après la sortie de Gonalons, il a compensé son physique moyen par un placement intelligent et a apporté une qualité supérieure à la première relance entrainant une fluidité supérieure dans la transition phase offensive/ phase défensive.

Matuidi (8) : L’homme du match, absolument sensationnel dans la récupération il a littéralement dominé le milieu espagnol – excusez du peu – en seconde période après une prestation défensive de premier ordre lors du premier acte. Ses capacités de récupération et d’harcèlement ont limités les espagnols, tandis que ses capacités de contre-attaquant au gros volume de jeu, multipliant les courses notamment lorsque décalé côté gauche ont fait merveille. Il a également noué une relation technique très intéressante avec Benzema, puisqu’il l’a lancé à plusieurs reprises contribuant ainsi au départ de la majorité des actions dangereuses françaises. Comme annoncé (voir ici) son rôle de piston a clairement impacté le match, tout comme il a annihilé les offensives côté droit des champions du monde.

Menez (3) : Injustement privé d’un but, il n’a que peu aidé l’équipe dans le remplacement défensif. Pas pour autant apte à prendre le dessus lorsqu’il était en position de débordement, le parisien a sans aucune doute été le plus mauvais français sur la pelouse du Vicente Calderon hier soir. Sa prestation insipide n’a pas été relevée par des montées de balles peu réfléchies le menant constamment dans l’entonnoir après une démonstration de ce que doit être le pressing par les joueurs espagnols. Remplacé par Sissoko (6), qui a tout de suite imposé son physique notamment lors d’une récupération à 30 mètres du but espagnol. Quelques instants plus tard, il se signalera à nouveau, lorsque qu’au terme d’un sprint côté droit il ne parvient pas à reprendre un centre de Karim Benzema. Intéressant dans l’intensité et dans sa capacité à accélérer tout le long du flanc droit, il a fini d’épuiser un Jordi Alba réduit au rang de spectateur à de nombreuses reprises en fin de partie, grâce à sa puissance particulièrement impressionnante. C’est d’ailleurs le toulousain, encore frais, qui trouvera les ressources pour aller fixer son défenseur avant de décaler Ribery amenant ainsi le but de la délivrance.

Ribery (7) : Incroyable de pugnacité, le munichois a prouvé qu’il savait se mettre au diapason et défendre. Impressionnant de combativité, il a évolué hier soir comme un véritable capitaine. Sa forme allemande se confirme enfin sous le maillot bleu, et c’est sans doute l’une des grandes nouvelles que l’on peut tirer de l’opposition entre la sélection tricolore et les champions d’Europe en titre. Disponible devant, il a beaucoup donné combinant intelligemment avec Evra et Matuidi. Son superbe centre en retrait permettra d’ailleurs à Olivier Giroud de donner un point mérité aux Bleus : la récompense logique d’un match plein et exemplaire.

Benzema (7) : Pas très loin de son terrain de jeu habituel, Benzema a connu un match contrasté. Sevré de ballon pendant les premières minutes, il a néanmoins réveillé les supporters français après une bonne frappe à l’angle gauche de la surface à la 34e minute. Quelques instants plus tard, c’est lui qui donnait serait qui aurait dû être une passe décisive à Jeremy Menez. Disponible et altruiste le merengue n’a pas connu de réussite, notamment dans ses centres qui auraient à plusieurs reprises mérités meilleur sort. Sorti à la 87e après une béquille émanant d’une lutte aérienne face à Busquets et Casillas, il sera délivré par Olivier Giroud (non-noté) qui assurera en quelques minutes le rôle de héro. A deux doigt de reprendre un centre de la droite, il effectue une tête décroisée parfaite pour tromper le meilleur gardien du monde. Un déclic sans doute pour l’attaquant en manque de confiance, mais avant tout un but décisif qui assure aux bleus un point ô combien mérité.

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